NOTE 15 avril 2020: ces sentiers ne sont plus entretenus pour le ski de fond. Le village d’Huberdeau est situé à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Morin-Heights, dans un secteur peu fréquenté dans Laurentides. Long d’une vingtaine de kilomètres, son réseau de sentiers vaut pourtant le détour.
On peut accéder au réseau de deux façons . D’abord par un point d’accès situé au village, sur la rue Du Sommet, où on ne trouve qu’un stationnement. Et ensuite à l’Auberge du lac à la Loutre qui se trouve à quelques kilomètres au nord du village, en bordure du lac qui lui a donné son nom.
L’auberge n’est pas vraiment un centre de ski de fond. Il n’y a pas de salle de fartage ni de vrai chalet d’accueil. Mais on peut à tout le moins y obtenir un carte des sentiers. Et c’est quand même agréable d’avoir un endroit où on peut se réchauffer, se changer et prendre une bouchée après sa randonnée.
Côté ski, on plutôt bien servi. Les sentiers constituent un bon défi sans tomber dans l’excès. Toutefois, ne vous présentez pas là en vous attendant à trouver des pistes larges et impeccables propices à faîre de la vitesse. On parle plutôt de sentiers «de brousse» étroits, sinueux et faisant l'objet d'un entretien léger. L’Érablière, une boucle d’une douzaine de kilomètres, grimpe haut en montagne avant de nous offrir un très longue descente juste assez technique. Plus loin, il passe par un champ nous donnant un magnifique point de vue sur les montagnes environnantes.
Près du point d’accès du village, les sentiers sont plus faciles et forment un réseau dense qui est agréable à explorer. La signalisation est assez moyenne, mais on trouve un peu partout des cartes des sentiers permettant de repérer sa position.Notez que le village voisin d’Arundel possède aussi un réseau de sentiers de ski de fond qui paraît intéressant. Il y a un point d’accès en plein «centre-ville», juste derrière l’église se trouvant au coin de la route 364 et de la rue Du Village.







Très large, plutôt rectiligne et ne comportant que des pentes très douces, ce long sentier n’a rien de très excitant. À moins d’être un patineur filant à vive allure, on s’ennuie un brin. 





























