29 mars 2025

Jour de fête au mont Alta


Pour un gars qui skie souvent seul, ça faisait drôle de se retrouver aujourd'hui au mont Alta pour fêter l'arrivée du printemps et la fin de la saison de ski. 

J'ai monté. J'ai descendu. J'ai fait des virages dans le 2-3 cm de neige sur fond très dur qu'on avait sous les skis. J'ai mangé un hot-dog au pied des pentes. Et surtout j'ai rencontré par hasard beaucoup d'amis de ski. 

Marc-Antoine était là avec son fiston qui va plus vite que moi en montant. Geneviève et Christophe de Zone.Ski étaient là et prenaient des photos. Lyne était là avec ses gros skis de télémark. David était avec là avec ses S-Bound et ses bottes en cuir. Et j'ai eu la chance de jaser avec Philippe, Étienne et Audrey, des lecteurs de Skiglisse qui m'ont fait plaisir en disant qu'ils parcourent les kilomètres de textes que j'écris chaque hiver.

Beau spot. Belle communauté. Longue vie au mont Alta!

Salut Philippe... et Étienne!

La poudreuse était peu profonde aujourd'hui!

Lyne et sa tuque aussi turquoise que ses skis!

Le père et le fils ont chacun leur style.

Le corsaire des neiges en pleine action.

Après chaque descente, un party nous attendait en bas.

C'est comme ça qu'il faut faire!

Belle vue depuis la piste Principale.

J'ai essayé pour la première fois la bien nommée Demi-Lune.

La dernière de la saison? J'ose espérer que non!

26 mars 2025

Virailler sur la colline Belisle


«Je vais y retourner un jour de semaine, tout de suite après une bordée, pour profiter des sentiers avant que le gars qui les dame avec une gratte fasse son oeuvre.»

Voilà la note que je m'étais laissé dans ma tête l'hiver dernier après ma première excursion dans les sentiers semi-sauvages de la colline Belisle à Sainte-Agathe. 

J'ai mis ce plan-là à exécution aujourd'hui... Et il a marché aussi bien que mes skis à écailles marchaient dans la neige humide tombée dans les heures précédentes. 

Je suis parti du bout de la rue Léonard, près du Motel Super 8. À partir de là, quand on sait où on s'en va, on peut suivre un sentier (la plupart du temps nivelé à la machine par un gars du coin) qui file vers le sud en longeant l'autoroute 15 puis monte dans le flanc nord de la colline Belisle.

Cette montée-là justifie à elle seule une visite parce qu'elle devient une formidable descente quand on la prend en sens inverse. 

J'ai dévalé trois fois plutôt qu'une sa quarantaine de mètres de dénivelé pour bien profiter de la couche de neige fraîche qui recouvrait la surface lisse laissée par le dameur local. 


C'était une journée propice à la photographie de traces de ski!

L'autoroute 15 telle qu'on la voit du flanc sud de la colline Belisle.

Descente avec vue sur l'autoroute.

À part la piste de motoneige officielle qui passe par là, tous les sentiers qu'on trouve dans ce coin-là sont «officieux» et surtout fréquentés par des locaux: marcheurs, coureurs, raquetteurs, motoneigistes et même quelques skieurs.  

 La bonne nouvelle c'est que la colline Belisle se trouve presque entièrement sur un terrain qui appartient à la ville de Sainte-Agathe où on peut se promener sans problème... du moins pour l'instant. 

J'en ai profité aujourd'hui en écumant la colline au gré des pentes et des intersections que je découvrais.  

J'ai exploré tous les sentiers que j'ai vus. J'ai fait des des descentes à travers des bois, sous une ligne électrique et dans ce qui ressemblait à une rue en développement. Et je me suis résigné quand mes jambes ont rendu l'âme.

Moi c'est le genre de ski que je préfère, quand j'explore, quand je ne sais pas trop où je m'en vais et que je viraille en sachant toujours à peu près où je me trouve. Et la colline Belisle est un des bons endroits pour faire ça dans les Laurentides. 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.

Oui j'ai sauté par dessus cette roche... mais par mégarde!

J'ai passé un bon bout de temps à virailler autour de cette cache de chasse pas loin du sommet.

Belle petite descente forestière.

Deux bûches, un lunch.

Condition idéale!

22 mars 2025

Brunch du printemps au mont Catherine


Le ski de printemps, ça se passe surtout l'après-midi parce qu'il faut laisser au soleil le temps de monter dans le ciel et de ramollir la neige pétrifiée par le gel de la nuit. 

Mais que faire quand on on annonce de la pluie un samedi après-midi? 

On tente d'aller faire du ski de printemps le matin, pendant que le soleil brille encore, quitte à se frotter à de la neige plus raide qu'on voudrait.

C'est ce que j'ai fais ce matin au mont Catherine en me pointant à l'heure du brunch au stationnement Château Bleu du club de plein air de Sainte-Agathe. 

Le soleil brillait. La neige commençait à dégeler. Au départ, sous les conifères, le sentier Catherine était gelé dur et terrible. Mais après, sous les feuillus dans la montagne, la neige était juste assez molle pour que les skis mordent un peu. 

J'ai fait du bon ski en viraillant sur la montagne et en faisant des virages partout où je trouvais assez de pente. Ski parallèles quand c'était glacé, et en télémark dès que mes carres mordaient assez pour ça. 

Une photo qui donne une bonne idée des conditions.

Sur un sentier d'ascension du site de ski hors-piste de la FQME.

Situées côté sud, les descentes du site de la FQME étaient pas mal dégarnies.

Vers 11h30, mes skis ont enfin commencé à laisser des traces dans la neige qui ramollissait.

Ma descente la plus satisfaisante de la journée s'est passé dans ce sentier près du sommet...

Mais j'ai aussi fait quelques bons virages dans ce sous-bois sur le flanc nord.


16 mars 2025

À Bromont pour le meilleur et pour le pire

 
Grosse journée de ski de descente avec mon fils et son ami à Andrei sur la montagne de Bromont.

Le meilleur: mon fils dans les parcs à neige où moi j'évite les obstacles que lui prend pour voltiger.

Le pire: l'achalandage au remontée du versant principal. 

Mais le pire n'était pas trop pire aujourd'hui. Et le meilleur était à son meilleur!


14 mars 2025

Une tour à feu à Saint-Zénon

Il était une fois un gars qui avait décidé d'aller voir en ski une tour à feu dans les Adirondacks. Celle du mont Poke-O-Moonshine près de Plattsburgh. Ou celle du mont Azure au sud de Malone. 

Puis un certain Donald Trump a a déclaré sa drôle de guerre au Canada et le gars a décidé de laisser faire les Adirondacks et se tourner vers une «alternative locale»: une tour à feu qu'il avait repéré en volant au-dessus du territoire de la Pourvoirie Saint-Zénon sur les ailes de Google Map. 

En arrivant sur place, le gars s'est fait regarder drôle. La jeune fille à l'accueil se demandait vraiment où il s'en allait avec ses skis. La tour était trop loin. Il y avait trop de neige. Personne ne venait faire du ski à la pourvoirie. Ça n'allait pas marcher son affaire.  

Le gars a pris le bois quand même. Par un chemin carrossable qui n'est pas déneigé par où était passé quelques engins motorisés où la glisse était bonne dans la neige printanière.

Après un peu plus de deux kilomètres, le chemin l'a mené à un observatoire astronomique planté au sommet d'une colline et flanqué d'un joli refuge. Puis il est descendu vers le lac Carotte et a pris le sentier forestier qui serpente vers le sommet où la tour se dresst depuis 1924. 

En ce temps d'avant les avions de surveillance, les forêts d'Amérique du Nord étaient constellés de tours comme celle-ci. Il y en a eu environ 500 sur le territoire québécois, mais celles qui tiennent encore debout sont très rares. 

Celle de Saint-Zénon est particulièrement impressionnante parce qu'elle s'élève à 30 mètres au-dessus du sol. Ce qui explique pourquoi le gars en ski n'a pas osé grimper dans son échelle jusqu'à sa nacelle haute perchée. 

Il y a des sorties qu'on fait pour le plaisir ski. Dans d'autres cas, nos skis nous servent plutôt d'outils pour explorer un coin ou atteindre un objectif. Cette sortie appartient à la cette dernière catégorie. Le gars n'a pas fait du grand ski, mais il a fait une grande sortie. 

La plus belle pente sur le chemin de l'observatoire et de la tour.

C'était la deuxième fois que j'observais de près un observatoire.

Encore une de mes photos songées!

En arrivant au bord du lac Carotte. j'ai enfin aperçu mon objectif.

Le sentier menant à la tour avait vu passer un VTT.

Première fois que je vois une tour à feu avec une nacelle dépourvue de toit.
265$ pour la tour, 25,39$ pour son transport!
Solide depuis 1924!
Un des jolis bouts de mon chemin du retour.

11 mars 2025

Sur une mauvaise pente


Chaque fois que je vais faire du ski de descente au mont Saint-Bruno, je finis par me laisser happer par la «mauvaise pente» locale.

C'est un sentier pentu, large comme une piste de ski alpin, qu'on peut prendre sur le versant sud de la station... si on s'écarte du droit chemin pour jouer les délinquants dans le parc du mont Saint-Bruno.

Aujourd'hui, je l'ai trouvée couverte d'une petite couche de nouvelle neige cuite au soleil et collante. Mais j'ai déjà fais quelques descentes mémorables dans cette pente les fois où je l'ai attrappée gorgée de poudreuse vierge.

 Comme il faut la remonter après avoir descendue sa quarantaine de mètres de dénivelé, j'imagine qu'elle attire bien peu de skieurs et planchistes. Mais moi mes fixations à talons libres et mes skis écailles, je peux me permettre succomber à la tentation. 

Vais-je un jour me faire épingler par un patrouilleur de la station ou un employé du parc du mont Saint-Bruno? 

À suivre!

09 mars 2025

Lâchés lousses sur l'île Sainte-Hélène


Une trentaine de mètres de dénivelé, ça suffit pour s'amuser en ski. 

Voilà l'adage qui nous a mené sur l'île Sainte-Hélène en ce premier dimanche de l'année à l'heure avancée.

On s'est stationné près du défunt restaurant Hélène-de-Champlain qui appartenait autrefois au tout aussi défunt Pierre Marcotte. Puis on a chaussé nos gros skis Kom et on est parti à l'assaut de la mini colline où s'élève la tour de Lévis qui domine l'île.

Ce secteur de l'île est en chantier par les temps qui courent. Mais on a quand même trouvé quelques jolis bouts de sentiers à suivre et quelques petites pentes plaisantes à dévaler.

On est monté à la Tour. On est redescendu vers la poudrière. On a longé le fort construit à l'époque où le Canada craignait encore plus que maintenant de se faire envahir par les États-Unis. On a admiré le centre-ville en traversant la plaine des Jeux. Et j'ai fini mon après-midi en dévalant quelques fois un buton qui voisine la Biosphère.

Résultat: un deux heures de ski dans un moins d'un kilomètre carré de territoire! 

La tour de Lévis est en rénovation.

La poudrière qui a déjà abrité un théâtre.
Ça change des Laurentides!

Une de mes courtes descentes vers la Biosphère.

08 mars 2025

Les sentiers nordiques du Domaine Saint-Bernard


J'ai comblé un trou dans ma culture aujourd'hui en allant découvrir les sentiers de ski d'arrière-pays du Domaine Saint-Bernard à Mont-Tremblant.

Après la pluie de cette semaine, les conditions étaient de passables à nulles dans le sud des Laurentides, et je savais qu'il était tombé quelques centimètres de neige dans le secteur de Mont-Tremblant. Alors j'ai acheté en ligne mon billet pour la journée et je suis allé tenter ma chance dans ce coin-là.

Pour gagner du temps, je suis parti du stationnement du chemin du Lac-Gauthier qui se trouve à proximité des principaux sentiers non-entretenu mécaniquement du Domaine. 

À partir de là, on peut partir sur le sentier Lake vers le sud... mais je vous conseille plutôt de faire quelques centaines de mètres sur la Grande Allée, une large piste entretenue mécaniquement, pour aller prendre le sentier Vénérable, un sens unique en direction nord.

Contrairement à ce que dit la carte officielle des sentiers du Domaine, et aussi Openskimap, cette piste-là n'est pas entretenue mécaniquement. Et c'est, à mon avis le meilleur sentier nordique du Domaine.  

En sautant par-dessus le mont Saint-Bernard, il nous fait gagner 90 mètres d'altitude avant de nous en faire descendre 140 par une série de pentes où on a beaucoup d'espace de manoeuvre.

En montant sur la Vénérable.

Le mont Tremblant depuis la Vénérable.

Depuis la Vénérable, une bretelle mène à un point de vue sur l'ancienne station de ski Gray Rock.

Une des bonnes pentes sur la Vénérable

Quand on émerge de la Vénérable après deux kilomètres, on peut reprendre la Grande Allée vers l'ouest pour repartir vers le sud par le sentier Les Paliers. 

Cette piste-là a moins de relief que la Vénérable, mais elle est aussi plus étroite et intime. Quand on la parcourt en direction sud, on aboutit à proximité de l'abri Herman-Deshaies et de son foyer extérieur. 

C'est là que j'ai mangé mon lunch au coin du feu avant de partir à la découverte du sentier Coureur des Bois qui forme un «fer à cheval» de quatre kilomètres qui nous fait passer au sommet d'une colline.

Dans cette direction, cette piste nous fait monter 40 mètres de dénivelé avant de nous en faire descendre environ 80. Bonne échange, comme on dit dans le monde su sport! 

Après ça, on peut revenir au stationnement du chemin du Lac-Gauthier par le sentier Lake et ainsi compléter une boucle d'une dizaine de kilomètres. 

Les sentiers Vénérables, Les Paliers et Coureurs des Bois sont classés «très difficiles» sur la carte des pistes du Domaine. C'est beurré un peu épais. En réalité, on plutôt affaires à des pistes intermédiaires plus faciles que la moyenne des sentiers d'arrière-pays des Laurentides. Mais elles valent quand même le 15$ de frais d'accès au Domaine!

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.

J'ai eu l'honneur d'ouvrir le sentier Les Paliers

L'abri Herman-Deshaies n'a peut-être pas de murs, mais il a son foyer.

L'entrée par où j'ai pris la Coureur des Bois.

Vue sur la montagne à Léonard depuis la Coureur des Bois.

Le sentier Lake passe par un buton dénudé où la vue porte loin.

Au Domaine Saint-Bernard, on finit toujours par skier dans ce genre de décor.