22 mars 2015

Au sommet de Morin-Heights


Aujourd'hui, je suis allé faire du ski de fond à la station de ski alpin de Morin-Heights pour une bonne raison: le reste de la famille voulait plutôt faire du ski alpin.

J’en ai profité pour me lancer un défi: atteindre le sommet des pistes de ski alpin en passant par les pistes de ski de fond qui sillonnent la montagne.

J’ai donc commencé ma randonnée au chalet principal de Ski Morin-Heights... en grimpant dans une pente de ski alpin! Pas longtemps, toutefois. Juste le temps d’arriver à cette pancarte.

C’est le début d’une piste de ski alpin descendant jusqu’à un stationnement qui se trouve plusieurs mètres en contrebas du chalet principal de la station. Cette piste n’a plus l’air de servir beaucoup depuis que le remonte-pente qui convoyait les skieurs du stationnement jusqu’au chalet principal a été mis à la retraite. 

Moi j’y ai fait un agréable descente sur mes skis de fond, qui m’a conduit directement au poste d’accueil pour les skieurs de fond et les raquetteurs où je me suis arrêté pour acheter mon billet d’entrée.

Ensuite, j’ai pris le sentier La Balade qui m’a vite mené au Corridor Aérobique où j’ai filé vers l’ouest pendant un peu moins d’un kilomètre avant de bifurquer sur le sentier Birkebeiner (29).

C’est à ce moment que j’ai commencé à grimper dans la montagne. Mais comme la piste Birkebeiner est large et entretenu mécaniquement, ça montait comme charme. Surtout que je skiais dans six ou sept centimètres de poudreuse regroupant une base ferme.

Les choses se sont un peu corsées quand j’ai quitté la Birkebeiner, après environ un kilomètre de montée, pour emprunter le sentier Coureur des Bois (36). C’est un sentier nordique où personne n’était passé après la neige de la vieille. Alors il a fallu que j’ouvre la piste sur à peu près un kilomètre pour atteindre le sommet.

Ce sentier-là grimpe très raide par moment, mais il y avait juste assez de neige fraîche pour que mon ascension ne soit pas trop pénible. Je n’avais aucun problème d’adhérence et je n’avais pas de difficulté à sortir le bout de mes skis de la neige quand je montais en canard. Mais bon, pas sûr que je pourrais grimper là-dedans dans n’importe quelle condition.

Après ça, je n’ai eu qu’à faire quelques centaines de mètres sur le sentier Portageur (8) pour atteindre mon objectif de la journée, après cinq kilomètres de ski et environ 200 mètres d’ascension. 

Faut bien que je le dise: fiston et sa mère étaient impressionnés quand je les ai accueillis à leur sortie du télésiège desservant le plus sommet de la station.

Plus tard, on a terminé notre journée de ski en redescendant ensemble la pente de ski alpin.

On a pris une piste facile, la Viking, et je n’ai pas eu le moindre problème à contrôler ma descente sur mes skis à carres de métal. Je suis même arrivé en bas en me disant que j’avais été trop prudent et que j’aurais pu faire un peu plus de vitesse.

Voilà une randonnée que je vais sûrement refaire. Il y a plusieurs sentiers qui mènent au sommet de la montagne et j’ai envie de les essayer tous. Alors la prochaine fois que le reste de la famille voudra faire du ski alpin... 


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