07 avril 2024

Skindiana Jones et la montagne sans nom

J'ai amené mon chapeau d'Indiana Jones à l’aventure par une journée où je ne risquais pas de me geler les oreilles.

Il faisait presque dix degrés quand on est débarqué au pied d'une montagne sans nom, dans le secteur des Laurentides où serpente le chemin du Nordet.

On suivait un guide qui lui avait un plan parfait pour un printemps hâtif: rallier le refuge de l'Appel en passant par un flanc nord où il y avait encore de la neige.

On a trouvé un endroit pour échouer notre auto. On a embarqué sur nos skis dans l'embouchure d'un large chemin forestier qui montait dans la montagne sans nom.

À l'entrée du chemin, il y avait quatre camionnettes étrangères. Une bande de pillards de neige ontariens partis en razzia à cheval sur des motoneiges.

On a suivi leurs traces sur le chemin forestier, pris un peu d'altitude, fait une petite descente d'agrément, puis piqué à travers bois vers autre chemin forestier.

Celui-là là était plus ancien, envahi par la végétation. Il formait un étroit corridor blanc que les pillards de neige n’avait pas découvert.

C’était notre passage vers le sommet. On a monté dedans jusqu’à la hauteur d’un sentier encore plus étroit par où on s’esr faufilé jusqu’au refuge de l’Appel.

On a trouvé la cabane baignant dans une mare de soleil. De l'autre côté du lac se dressait le sommet de la montagne Blanche où on entendait gronder les montures des pillards de neige.

Peu importe, mon guide avait un autre plan: retourner sur le flanc nord de la montagne sans nom et partir en quête de belle neige où faire des virages.

On a pris le chemin du sommet. Puis on a basculé du côté nord et on s’est retrouvé prisonnier.

On était tombé dans un piège. Une barrière de forêt dense hostile au ski. Une jungle où il fallait descendre en encaissant des coups de branches et en braquant nos skis pour éviter que la gravité nous emporte et nous jette contre un arbre.

On s’est battu jusqu’à émergé de l’autre côté. Et on a découvert le trésor qu’on cherchait.

Une superbe pente peuplée de grands feuillus clairsemés que mon grand chapeau et moi allions pouvoir dévaler sans risquer de s’accrocher dans la végétation.

On n’était plus à l’aventure, plutôt en vacances. On s'est encanaqué sur cette île déserte à flanc de montagne. On a dansé autour des arbres. On s'est étalé en virages sur la plage à leurs pieds. On a crié comme des primitifs. On est remonté au lieu de rentrer vers la civilisation. On a étiré la journée au maximum pendant que le soleil déclinait à l'horizon.

La montagne sans nom nous avait révélé son secret. Je l’ai ajouté sur la carte aux trésors de ski que je conserve dans ma tête, cachée dans mon chapeau.

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap. 

Le chemin forestier par où on a pris le bois avait été motoneigé mur à mur.

Belle petite descente qu'on a fait pendant qu'on montait dans la montagne.

Skindiana Jones admire la couverture de neige.

Le chemin forestier qui nous a mené vers le sommet.

Le refuge de lac de l'Appel en plein printemps.

Notre guide de la journée en plein virage.

Skindiana Jones a laissé sa trace!
À quand sa prochaine aventure?

06 avril 2024

Une autre sortie printanière

Je rentre d'une sortie père-fils où je n'étais ni le père ni le fils. 

J'ai plutôt skié avec une paire d'athlètes: papa Marc-Antoine et fiston Raphaël. 

On a fait une boucle d'une dizaine de kilomètres en enchaînant les sentiers Adeloise-Ouest et Loup-Garou à Sainte-Adèle. 

C'était ma première incursion en carrière sur l'Adeloise-Ouest et j'ai eu un coup de coeur pour cette piste. 

On l'a skié en mode nordique aujourd'hui parce qu'on est en fin de saison, mais d'ordinaire elle est entretenue mécaniquement. Pareil pour le sentier Loup-Garou qu'on a suivi du télésiège abandonné du Chantclerc jusqu'au au stationnement du parc du mont Loup-Garou près du lac Matley. 

La saison achève, mais comptez sur moi pour l'étirer au maximum.

Sous le télésiège abandonné du Chanteclerc.

Marc-Antoine qui file en tête.

Papa et fiston là où on a fait halte à mi-parcours.  
 
On avait une belle vue sur le lac Rond.

Raphael en quête de neige vierge....

Et moi qui le suit à la trace...

05 avril 2024

Grosse neige au mont Loup-Garou

 
Je vais surtout me rappeler de ma randonnée d'aujourd'hui parce que je l'ai fait avec un nouveau coéquipier.

Un «Martin-skieur» avec qui j'ai pris d'assaut du mont Loup-Garou en ce vendredi d'après tempête d'avril. 

On est parti du chemin du mont Loup-Garou et on a trouvé un bon vieux pied de neige en montant dans la montagne par la CCC. 

C'est ma façon préférée de visiter le mont Loup-Garou: monter son flanc nord par le sentier d'arrière-pays CCC, m'amuser au sommet puis redescendre en passant par les deux autres sentiers d'arrière-pays du secteur: la Chap et la Tourloup.
 
Le décor d'après tempête valait le coup d'oeil.

Pas d'entretien mécanique sur le sentier Loup-Garou aujourd'hui.

D'habitude, je fais cette randonnée à partir du point d’accès au réseau de sentiers de Plein Air Sainte-Adèle situé sur la rue du Meunier près du lac Milette. On trouve là un petit stationnement et le début d’un sentier entretenu mécaniquement, l’Adéloise-Ouest.  

Démarrer au chemin du Loup-Garou raccourcit un peu le trajet. À partir de là, on a une centaine de mètres de dénivelé à gravir pour atteindre le sommet. Mais le CCC ne devient jamais trop à pic et l'ascension se fait très bien.  
 
Impossible de skier dans au mont Loup-Garou sans s'arrêter au refuge au sommet . Et impossible de s'arrêter au refuge du mont Loup-Garou sans souhaiter qu'il soit plus chaleureux. 
 
De l'extérieur, la cabane paraît bien. Mais l'intérieur est glacial et graffité murs à murs. Dommage. La pauvre mériterait un meilleure sort.
 
Un skieur heureux au sommet du mont Loup-Garou.

Un skieur qu'on a rencontré dévale la Chap. 

Pour faire de la vraie bonne descente dans le secteur, il faut aller dévaler le flanc sud de la montagne par le sentier CCC. 
 
Cette piste nous offre coup sur coup deux fantastiques descentes séparées par un étang à castor.  
 
On ne s'est pas aventuré côté sud aujourd'hui de crainte de toucher le fond au début de la première descente qui longe un ruisseau bordé de roches. Mais en plein hiver, il y a du plaisir à avoir par là. 

Côté nord, c'est plus tranquille. Mais on peut quand même faire des virages en s'improvisant un trajet dans la pente où serpente la Chap. 
 
On a fait deux descentes dans ce quarante mètres de dénivelé aujourd'hui avant de prendre le chemin du retour fatigués mais contents. 

Belle façon de profiter d'une journée d'hiver égarée en avril. 

CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap. 

Le vent avait ondulé cette descente du sentier Loup-Garou.

Le Martin-Skieur termine un virage.

Sur le chemin du retour, on est passé par la Tourloup.

04 avril 2024

Tempête d'avril

 

 Je ne m'attendais vraiment pas à refaire du ski sur l'île de Montréal cette saison. 

On n'a pas été loin, juste au parc Lasalle tout près de chez nous à Lachine. Pour une petite heure de ski montréalais en avril... 

J'aimerais bien savoir qui dans le voisinage a eu la même idée que nous.

Belle couverture quand même...

La grosse descente de notre randonnée.

Sûrement notre dernière randonnée de couple de la saison.

J'aurai fait une fois dans ma vie du ski de ruellle!

03 avril 2024

Diable des neiges

J'ai filmé un diable des neiges sur le mont Devil's Jump l'autre jour.

C'est le meilleur télémarkeur que j'ai vu des mes yeux vus. Sur les réseaux sociaux, on le connait sous le nom de Jean-Paul Croteau. Mais sur une paire de ski, c'est le diable en personne...