Je rentre d’un voyage de ski qui m’a amené
bien loin des sentiers que je fréquente d’habitude dans mes Laurentides chéries.
Grâce au magazine Espaces, pour qui j’ai joué
les grands reporters, je suis allé batifoler dans la neige du parc national de la Gaspésie pour la première fois de ma vie.
Non, je n’ai pas conduit jusque-là. Comme je
participais à un événement promotionnel organisé par la SEPAQ, j’ai plutôt pris
l’avion jusqu’à Mont-Joli ; et comme mon vol passait d’abord par
Baie-Comeau, j’ai pu prendre une photo aérienne de Rivière-Colombier, le
village nord-côtier où habite mon père.
La route 138 passe au bas de la photo; et la rue principale de Colombier est parallèle. |
Le mont Albert vue du pavillon d'accueil du parc. |
On dit que Mont-Joli est la porte d’entrée de
la Gaspésie. C’est vrai… mais il faut quand même rouler pendant deux heures
pour se rendre de l’aéroport de Mont-Joli jusqu’au au cœur du parc de la
Gaspésie, au pied de l’impressionnant mont Albert.
Depuis quelques années, le parc fait surtout
parler de lui parce qu’il est devenu une Mecque du ski hors-piste.
Tellement qu’on en oublie presque qu’on peut aussi y faire du ski de fond et de
la randonnée nordique.
Je n’ai pas eu l’occasion de tester les
pistes entretenues du parc pendant ma visite. Tracées à proximité du Gîte du
Mont-Albert et du pavillon d’accueil du parc, elles s’étendent sur environ 14
kilomètres et permettent notamment de visiter le réputé secteur du lac aux
Américains. J’ai jasé avec un skieur d’Asbestos qui m’a dit que ça «descendait
en s’il-vous-plaît» en revenant vers le pavillon d’accueil à partir de là.
Quant à moi, j’ai plutôt fait ma première
vraie longue randonnée en carrière : trois jours de ski et deux nuits en
refuge en suivant l’itinéraire «Les Chablis» qui forme une boucle de 25 km
autour du mont du Midi et du mont Ells.
Pour moi et mes gros skis Kom, les deux
premières journées une épreuve d’endurance. Le premier jour, on a fait 10 km et
gagner 588 mètres d’altitude; et le second on a skié pendant à peu près
cinq heures pour parcourir 15 km en pleine montagne. Disons que j’avais les
jambes flageolantes après ça !
![]() |
Beaucoup de neige et un peu de soleil... |
![]() |
Beaucoup de neige et beaucoup de soleil! |
Cette deuxième journée restera gravée dans ma
mémoire. Contrairement aux deux autres jours, on skiait dans un étroit sentier
bordé de conifères surchargés de neige plutôt que sur une route non-déneigées…
et surtout on a été chanceux côté météo. Le soleil brillait quand on est arrivé
au point culminant de notre trajet à presque 900 mètres d’altitude. Je ne me
souviens pas d’avoir vu plus beau spectacle hivernal.
Pour en savoir plus sur mon expérience en
refuges, je vous invite à lire mon compte-rendu sur le site web d’Espaces. Ça
devrait sortir sous peu… mais d’abord, il faut que je l’écrive !
CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.
Le premier refuge le matin du deuxième jour. |
Au départ le deuxième jour. |
![]() |
Mon plus beau virage télémark du périple. |
Le Michelada que j'ai préparé au second refuge |
![]() |
Vue sur le lac Cascapédia |
Aucun commentaire:
Publier un commentaire