18 février 2025

L'arrière-pays de Mont-Rolland


L'arrière-pays de Mont-Rolland s'est enrichi de quelques kilomètres de sentiers cet hiver. Encore une fois grâce à l'acharnement de Pascal Drolet, un gars de la place qui, depuis déjà quelques années s'acharne à revitaliser les sentiers tracés dans son coin-là par son grand-père Eddy Fortier dans les années 70. 

À cette époque, Eddy Fortier tenait l'Hôtel des Monts à Mont-Rolland avec sa femme Cécile. Et il entré dans l'histoire du ski dans les Laurentides en traçant plusieurs kilomètres de sentiers, en fondant un club de ski et en donnant son nom au Relais du Père Eddy, un refuge plusieurs fois reconstruit au bord de la rivière Doncaster.

On peut partir à la découverte de l'arrière-pays de Mont-Rolland depuis la gare de Sainte-Adèle. Mais aujourd'hui, j'ai plutôt chaussé mes skis au parc Lépine pour raccourcir un peu le «bout plate» de ma randonnée: skier quelques centaines de mètres sur Le P'tit Train du Nord pour rallier le point où on peut prendre le bois par la Whizzard ou la Fortier pour faire une tournée dans l'arrière-pays de Mont-Rolland.

J'ai pris le bois par la Whizzard qui nous fait gagner environ 80 mètres d'altitude en coupant à travers une colline. Puis j'ai pris la piste Colline jusqu'à mon objectif de la journée: le sentier Sigouin, que Pascal Drolet a récemment remis sur la carte.

La Whizzard paraissait bien cet après-midi...

Et La Colline aussi!

J'ai eu l'honneur de rouvrir la trace sur la Sigouin.

Tracée à flanc de colline, La Sigouin court sur environ deux kilomètres pimentés de quelques belles petites pentes à monter et à descendre. Très jolie piste qui est devenue d'emblée ma préférée du coin. 

À l'extrémité nord-est de la Sigouin, je me suis retrouvé sur un tronçon du sentier Fortier qui m'a ramené à la piste Colline. 

Le retour vers Mont-Rolland par la piste Colline nous fait passer par les ravages causés par le «derecho» qui a dévasté le secteur en mai 2022. 

À coup de scie mécanique, Pascal Drolet et d'autres paires de bras ont ouvert un tracé par où on perd cinquante mètres d'altitude en slalomant dans un décor de fin du monde.

En bas, après avoir traversé un ruisseau, il faut reprendre la Fortier, marché une petit bout sur une rue, puis reprendre encore la Fortier pour boucler la boucle et revenir sur Le P'tit Train du Nord. 

L'arrière-pays de Mont-Rolland mérite qu'on le visite. Skier dans ce secteur, c'est aider Pascal Drolet à redonner aux skieurs le coin de pays où Eddy Fortier a laissé sa marque.

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Belle pente douce sur la Sigouin.

Comme disent les archéologues, voici un site de fouille... ma fouille!

Dans ce bout-là, un raquetteur avait fait le premier damage.

Un des écriteaux installés par Pascal Drolet pour défendre l'héritage de son grand-père.

Au milieu des ravages causés par le derecho de 2022.

16 février 2025

Du ski de butte au parc du Centenaire


Au sommet de la pyramide, il y a le ski de montagne qu'on pratique avec des peaux d'ascension et des fixations débrayables. 

Un peu plus bas, il y a le ski de colline qu'on pratique avec des skis fartés ou écailles et des fixations à talons libres. 

Et encore plus bas il y a le «ski de butte» que j'ai pratiqué cet après-midi au parc du Centenaire de Dollard-des-Ormeaux.

Aménagé sur le site d'une ancienne carrière, ce parc a la particularité d'abriter deux grosses buttes qui sont, avec leur douzaine de mètres de dénivelé, les deux sommets les plus excitants du West Island. 

J'ai souvent skié au parc du Centenaire, mais jamais dans es conditions de blizzard auxquelles on a eu droit aujourd'hui. 

Quand on est arrivé au sommet de la plus grosse butte,  la neige tombait dru et le vent nous l'envoyait en pleine face avec une intensité digne du mont Everest. Tellement que ma blonde a commencé à me traiter de «Bernard Voyer» et à se demander ce qu'on faisait là. 

Il y a des pistes de ski entretenues mécaniquement au parc du Centenaire, mais moi je vais toujours là avec mes gros skis de fond hors-piste pour dévaler les sentiers en pente qu'on trouve sur ses deux buttes. 

Avec ce genre d'équipement, j'ai toujours du fun dans ces petites descentes même quand elles sont piétinées par les marcheurs. Aujourd'hui, on les a plutôt trouvées gorgées de neige vierge et totalement désertes. Un vrai paradis su ski de butte!

Le reste du parc est agréable à parcourir à ski. Au milieu du parc, il y a un étang dont on peut faire le tour. Et du côté ouest, il y a un coin de forêt sillonné par plusieurs sentiers. 

Un de mes spots de ski préférés sur l'île de Montréal... mais vraiment à cause des deux buttes!

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Une des belles petites pentes de la plus grosse butte au nord du parc.

Ce n'était pas la bonne journée pour profiter du gazebo du parc

Encore une de mes tentatives d'imiterJean-Paul Lemieux.

Mes sourcils font dire qu'il neigeait en diable!

15 février 2025

Dans les sentiers de Ski Montcalm


Dévaler un étroit sentier riche en virages, en creux et en bosses, ça reste mon genre de ski préféré.

D'habitude je fais ça dans des pistes de ski de fond hors-piste. Aujourd'hui, toutefois, j'ai plutôt fait ça à Ski Montcalm, une station de ski alpin qui cache plusieurs sentiers de ce genre. 

La plupart de ces sentiers sont des pistes de vélo montagne qui se transforme en sinueux couloirs enneigés durant l'hiver.  

C'est vraiment agréable de skier là dedans. Au lieu de nous compliquer la vie, les virages en lacets profonds comme une piste de bobsleigh nous aident à contrôler notre vitesse et à se laisser happer par la pente. 

Ça fait longtemps que mon fils et moi courons ces sentiers -là à Ski Montcalm. Et cette année, on a eu la surprise de voir apparaître quelques uns de nos préférés sur la carte officielle de la station. 

Notre petite station de ski préféré a encore gagné des points!   




14 février 2025

Lendemain de tempête à Oka


C'est souvent difficile de faire du ski de randonnée le lendemain d'une grosse tempête.  Les sentiers sont encombrés. Les montées sont pénibles. Et même les descentes peuvent devenir difficiles quand on cale jusqu'au genou et qu'on peine à prendre de la vitesse dans la grosse neige. 

C'est à ça qu'a ressemblé ma sortie de cet après-midi sur la colline de l'abbaye d'Oka. Il faisait soleil et mes photos sont belles, mais j'en ai arraché à trouver de bonnes lignes de descente sur une colline que je connais pourtant très bien. 

Dans les sentiers, ça descendait. Mais quand je sortais dans la grosse poudreuse, j'avais tendance à couler ou à me retrouver avec un ski allant plus vite que l'autre. 

Cela dit, c'était pas mieux que travailler dans mon sous-sol! 

Ça calait moins là où le grande vent avait compressée la nouvelle neige.

En fin d'après-midi, c'était plus agréable du côté ensoleillé de la colline.

Une montée, une descente.


12 février 2025

Mascouche avec moi


Je n'aurais jamais skié au parc du Domaine-Seigneurial-de-Mascouche si je n'étais pas tombé dessus par hasard en faisant du vélo cet été. 

Il n'y a pas de sentiers réservés au ski dans ce parc en développement sur le site de l'ancien domaine seigneurial de Mascouche. Mais il y a des sentiers pédestres et des pistes de vélo de montagne que j'ai eu du plaisir à explorer en gros skis passe-partout. Et il y a des ruines seigneuriales à explorer.

C'est par là que je suis d'abord allé fouiner en faisant une belle petite descente vers le bord de la rivière Mascouche par le côté du sentier Rouge où on n'a pas construit d'escalier! 

La zone où se trouve les ruines est entourée par clôture, mais en suivant un sentier bien battu j'ai trouvé une ouverture pour y entrer.  

J'ai jeté un oeil à l'ancien moulin au bord de la rivière. J'ai monté dans la petite tour en ruine qui faisait partie d'une enceinte. J'ai même pu traverser la rivière par une passerelle flambant neuve et passé un bon moment à fureter sur l'autre rive où il n'y a aucun aménagement officiel à part un sentier équestre. 

La pente qui m'a mené au bord de la rivière.

Au bord de la rivière, on a construit des passerelles et un escalier dans une pente abrupte.

La petite tour de l'ancienne enceinte cache...

Un plafond conique spectaculaire!

J'ai fait du meilleur ski dans la partie forestière du parc où j'ai trouvé des pistes conçues pour le vélo de montagne qui serpentent dans une trentaine de mètres dénivelé. 

En fouinant, j'ai fini par trouver quelques bonnes pentes amusantes à dévaler. D'autres, trop tortueuses, ne se prêtent guère au ski. Mais on peut s'amuser dans ce secteur, surtout dans la partie du parc la plus éloignée de son chalet d'accueil. 

Je n'irais jamais me promener en ski de fond étroit dans ce parc-là. Je n'irais pas non plus en ski de fond hors-piste à carres de métal. Mais en gros skis comme mes Kom, ou en ski-raquette, il y a moyen de s'amuser au bord de la rivière Mascouche. 

En tout cas moi j'ai passé plus de trois heures à écumer les lieux. C'est bon signe!

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La passerelle qui enjambe la rivière semble flamant neuve.

Cette pente-là, je l'ai descendu deux fois plutôt qu'une.

Chaque fois que je voyais ce panneau-là, j'avais droit à une belle petite descente.

Belle section de sentier au bord de la rivière.

Oui, j'ai descendu là-dedans...

Et ici j'ai trouvé de la grosse poudreuse!

09 février 2025

Le coeur sauvage de la Gillespie


J'ai plus ou moins bien choisi mon moment pour faire ma randonnée annuelle dans ce que j'appelle le coeur sauvage de la Gillespie.

La Gillespie est une vieille piste historique qui, dans mon livre à moi, se divise en trois sections.

Au nord, il y a la section qui fait partie du réseau du club de plein air de Sainte-Agathe. Au sud, il y a la section qui relie Val-David à Val-Morin. Et au milieu, il y a le coeur sauvage de la Gillespie où on skie en plein bois entre Val-David et Val-Morin. 

En tout cas dans mon livre de skieurs à court rayon d'action. 

Ma façon préférée de visiter l'endroit est de faire une double traversée du mont Lecompte en laissant ma voiture sur le chemin des Pommiers à Sainte-Agathe pour faire un allez-retour d'une dizaine de kilomètres.

On profite ainsi des deux versants du mont Lecompte qui ont chacun leur personnalité. Côté nord, la pente est plus douce, mais il y a des tournants serrés et de cahots à négocier en descendant. Et côté sud, on est plutôt dans les feuillus et on a droit à une longue descente à pic où le sentier se transforme en sous-bois propice aux virages parmi les arbres.

J'ai fait une randonnée différente aujourd'hui: ma blonde m'a laissé sur le chemin des Pommiers et est allé m'attendre à Val-David. 

À partir du chemin des Pommiers, la Gillespie nous plonge dans une formidable descente où on perd une centaine de mètres d'altitude en négociant quelques bons virages. Puis on se retrouve vite au pied du mont Lecompte et on est à 120 mètres de dénivelé à grimper pour atteindre le sommet. 

Sur le plat, ça ne parait pas trop qu'une piste a vu passer beaucoup de skieurs.

Une des plus section du coeur sauvage de la Gillespie.

C'est quand je suis arrivé en haut de cette descente que j'ai compris qu'il y avait eu du trafic...

J'ai toujours beaucoup de plaisir à descendre le flanc nord du mont Lecompte quand le sentier s'élargit pour presque devenir un sous-bois où on peut trouver une ligne ou faire des virages dans la neige vierge parmi les arbres clairsemés. 

Ce matin, par contre, j'ai trouvé cette section tracée de bord en bord par le passage de très nombreux skieurs. C'est le désavantage de skier un dimanche après un samedi d'hiver parfait! 

En filant vers Val-David, la Gillespie passe par une autre colline à ne pas prendre à la légère. Sur celle-là, la pente est très abrupte des deux côtés . On travaille fort pour monter là-dedans... pour ensuite descendre en mode survie. 

Sur celle-là, la pente est très abrupte des deux côtés . On travaille fort pour monter là-dedans... pour ensuite descendre en mode survie.

Cela dit, il y a eu amélioration depuis la dernière fois que j'étais passé par là: deux détours en forme de C dans la descente de fou vers Val-David. Avant, la descente en ligne droite était kamikaze. Maintenant, elle est juste terrible, mettons.   

À Val-David, la Gillespie croise le 1er Rang Doncaster à la hauteur  de ce qui reste de l'auberge du Vieux-Foyer depuis qu'un incendie a ravagé son bâtiment principal. C'est là que ma blonde m'a récupéré aujourd'hui, mais on peut aussi continuer jusque dans le secteur de l'auberge Far Hills à Val-Morin.

 Le coeur sauvage de la Gillespie va continuer de voir passer mes skis au moins par année pendant encore longtemps. Mais plus jamais un dimanche en pleine haute saison!

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Après le mont Lecompte, on skie sur un joli chemin forestier.

Le soleil, ça aide un photographe!

Zéro «fausse nouvelle» sur cette pancarte-là.

Un des détours qui facilite un peu la descente vers Val-David.

Quand je vous disais qu'il était passé beaucoup de monde!


08 février 2025

Sainte-Lucie, village de ski

 

Dans un certain sens, Sainte-Lucie a toujours été un village de ski. Tout simplement parce que la base de plein air de L'Interval et le mont Kaaikop se trouve sur le territoire de cette municipalité. 

Mais bon, quand on est au mont Kaaikop, on est loin, très loin du village de Sainte-Lucie! Un hameau où on se sent aussi loin, très loin des Laurentides touristiques plus près de l'autoroute 15.

La bonne nouvelle c'est que depuis deux ans, avec la création du club de plein air de Sainte-Lucie, le village a fait son apparition sur la carte du ski nordique de la région. Surtout grâce aux efforts que déploie le club pour revitaliser le sentier Bruce Jacks qui traverse depuis longtemps le territoire de Sainte-Lucie. 

J'imagine que je suis le seul membre du club de plein air de Sainte-Lucie qui habite Lachine. J'en ai profité pour la première fois en fin de semaine en invitant ma blonde à faire une escapade à Sainte-Lucie. 

On a couché, mangé et plus ou moins dansé la salsa au bistro Sainte-Lu, qui anime depuis quelques mois le centre du village. On est allé prendre un café à l'étonnant Café des Pins au bord du lac Sarrazin. Et on a fait du ski nordique dans des sentiers situés à quelques minutes en auto du village. 

On a skié sur la Bruce Jacks et sur d'autres pistes avec de jolis noms comme «Aida» et «La Notaire». Et on a découvert un réseau qui pourrait devenir un joyau des Laurentides si les bénévoles du club arrivent à le consolider suffisamment pour le publiciser davantage et en faire une attraction digne d'attirer du monde à Sainte-Lucie. 

Et à ce moment-là, on pourra vraiment qualifier Sainte-Lucie de village de ski.

Notre maison d'un samedi soir.

On ne pouvait pas mieux demander comme conditions.

Quand le manteau s'harmonise avec la balise.

On a ouvert La Notaire et elle nous a donné du fil à retorde!

Manquait pas de neige à 500 mètres d'altitude!

Je pense que c'est le versant nord de Tremblant qu'on aperçoit au loin.


07 février 2025

Le ski-cross de Belle Neige


Quand on va à la station à Belle-Neige, on fait toujours plusieurs descentes dans la piste de ski-cross que cette station aménage tous les hivers. Et pour une fois, c'est fils qui a filmé son père! 


04 février 2025

Voyage au bout de l'Adéloise-Est


Les sentiers de ski des Laurentides qui n'ont pas encore vu le bout des mes spatules commencent à se faire rares. 

J'en ai rayé un autre de la liste cet après-midi en visitant pour la première fois un tronçon isolé du sentier Adéloise-Est qui contourne le mont Baldy et longe la rivière du Nord à Sainte-Adèle. 

Pour me retrouver tout de suite dans du jamais skié, je suis parti du point d'accès au site d'escalade du mont Baldy qui se trouve sur le chemin Saint-Germain. On peut se stationner en bord de rue à cet endroit, puis prendre l'Adéloise-Est vers le nord.

À partir de là, la piste nous fait perdre une centaine de mètres d'altitude en se faufilant au pied du mont Baldy pour rejoindre la rivière du Nord. 

Le dénivelé est considérable, mais la descente manque de magie. La pente est divisée en paliers, et le tracé ne nous donne pas l'occasion de prendre de la vitesse et de faire des virages. 

Le sentier est bien balisé sur environ un kilomètre.

Vue sur la vallée de la rivière du Nord.

Une des nombreuses falaises du mont Baldy.

Au bord de la rivière, le sentier ressemble à un chemin carrossable.

Après un kilomètre et demi, on arrive au bord de la rivière et on se retrouve dans un autre monde. Le sentier s'aplatit et devient aussi large qu'un chemin carrossable. 

On fait environ deux kilomètres le long de la rivière avant d'arriver au chute Sainte-Marguerite et au fond d'un cul-de-sac. Autrefois,il y avait dans ce coin-là un pont qui permettait de rallier le P'tit train du Nord de l'autre côté de la rivière. 

De nos jours, une clôture entourant une propriété barre le sentier un peu avant le site du défunt pont. N'empêche, ça vaut la peine de pousser jusque là. Le sentier gagne du relief vers la fin et on peut aller admirer la chute en descendant vers la rivière par une courte bretelle.

Conclusion: on n'a clairement pas affaire à un coin à visiter sans faute, mais mon allez-retour m'a mis de bonne humeur. Il y a aussi possibilité de faire plus long (environ 14 kilomètres) en partant du parc des pentes 40-80 pour skier d'une traite toute l'Adéloise-Est en mode allez-retour.

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La chute Sainte-Marguerite dans son écrin blanc.

Une colline qui surplombe le P'tit Train du Nord de l'autre bord de la rivière.

Une partie de la descente vers la chute Sainte-Marguertite.

La clôture où j'ai rebroussé chemin n'arrête pas tout le monde.

Le mont Baldy porte bien son nom.

Petite descente hors-piste que je me suis permis de faire.