Fallait avoir la foi pour partir de Lachine ce matin et monter skier sur le golf du mont Gabriel.
J'ai fait confiance à mon espion sur le terrain et je ne l'ai pas regretté. Heureusement que le terrain de golf est situé au sommet de la montagne. En bas, près de l'autoroute, il n'y avait que de la poussière de neige. Sur le parcours, par contre, un gros 3-4 centimètres de poudreuse sur fond de gazon attendaient nos skis.
Mon espion avait amené son fils et ses deux meilleures amies de l'homme. J'avais amené ma bedaine de joueur de balle-molle. On fait un peu plus de six kilomètres en courant les pentes où on a fait des virages en appuyant le moins fort possible sur nos skis.
Première sortie réussie! Je compte en faire au moins 99 autres cet hiver!
Ma nouvelle tuque rouge essaie de vous cacher Mont Saint-Sauveur.
Mon espion est ses deux plus grandes fans.
Pour l'instant, le fiston de l'espion snobe le télémark.
C'est exactement là qu'il y avait le plus de neige.
On a croisé deux autres skieurs qui m'ont reconnu malgré ma nouvelle tuque.
Beau temps pour faire de la photo noir et blanc.
Notre dernière descente de la journée. Direction les chars!
Le cinéaste de plein air Yannick Maltais nous amène faire un tour dans les pistes du club de ski de fond La Moraine à Grand-Saint-Esprit dans ce petit bout de film bien tourné et monté sur une musique qui convient bien au lieu.
Grand Saint-Esprit, c'est pas loin de Nicolet en plein Centre-du-Québec, une région où les pistes de ski ont tendance à manquer de relief. Celles du club La Moraine tirent toutefois le maximum d'un coteau d'une dizaine de mètres de dénivelé qu'elles montent est descendent à plusieurs reprises.
Belle place qui doit son existence au travail d'un infatigable bénévole comme le raconte cet article.
Il n'y a pas beaucoup de ski dans ce documentaire d'une heure et demi, mais quel film! Et quel exploit!
Le long plan où on voit Yuchoro Mirua dévaler en ski le sommet du mont Everest est le clou du spectacle, mais toute l'équipée qui mène là est filmée avec brio et style. Les prises de vue, le grain de l'image, la musique, le Népal tel qu'il était en 1975... Tout est d'une beauté rare.
Le skieur est japonais, la montagne est au Népal, mais le le film est officiellement canadien tout comme ses deux réalisateurs, Budge Crawley et Bruce Nyznik.
On ne le connait pas ici au Québec, mais Crawley est un figure marquante de l'histoire du cinéma canadien née à Ottawa en 1911. Une autre de ses oeuvres, The Loon's Neckplace, vaut le coup d'oeil. Ce court-métrage racontant une légende autochtone date de la fin des années 40 et je vous garantie que vous n'avez jamais rien vu de pareil...
Le roi du télémark sur des skis Kom, c'est Gus Gusterferson qui déploie sa technique sans faille dans les collines du parc de la Gatineau. Je donnerais cher pour skier avec autant de confiance et d'aplomb!
Une vidéo de ski qui fait de son mieux pour ressembler à un film du réalisateur Wes Anderson, c'est du bonbon pour «skinéphile averti».
Cette virée de ski passe notamment par un endroit que j'aimerais bien visiter un de ces jours: la «Doublehead ski trail», une piste à monter et à descendre qui a été taillée dans une montagne du New Hampshire dans les années 30.
Alex Godard a réalisé un très beau film sur une randonnée de refuge en refuge qu'il a fait au parc de la Gaspésie en passant notamment par le mont Logan.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a beaucoup de neige dans ses images! Et j'aime beaucoup le style «tranquille et contemplatif qu'il a donné à son oeuvre.
Bien aimé aussi le «petit guide pratique» qu'il a ajouté à la fin du film. Ça donne une bonne idée de l'aventure que propose la SEPAQ sur cet itinéraire qui s'étire cinq jours et quatre nuits.
