Quand je me suis levé ce matin vers 8h, il
pleuvait pas mal fort à Lac-Supérieur et me suis dit que j’avais passé la nuit
dans les Laurentides en pure perte.
Mais bon, tant qu’à être là…
J’ai donc patienté deux heures et, comme le
prévoyait Météomedia, la flotte a fini par se transformer en flocons de neige
et j’ai pris la direction d’un endroit que je ne connaissais pas la vieille :
le parc de la Fourche de la Diable.
C’est l’avantage de se lever dans les
Laurentides ; on se pose moins de question avant de partir faire une
randonnée quand on a dix minutes à faire en auto pour se retrouver à l’entrée d’un
sentier.
J’ai choisi le parc de la Fourche de la
Diable pour une raison très simple : le sentier de ski et de raquette qui
le traverse m’avait l’air plus plat que les autres destinations des environs.
L’entrée de ce parc se trouve au bout du
chemin La Boulée Ouest, à Lac-Supérieur. On trouve là le strict minimum :
un espace de stationnement et une pancarte au départ d’un sentier long d’environ 7 kilomètres tracé dans un coin de forêt isolé.
L’idée de faire une randonnée sur le plat
était la bonne parce que les conditions étaient pas loin d’être épouvantables.
En gros, j’ai skié dans de la neige «crème
brûlée». Après la pluie et un léger refroidissement, une mince croûte glacée recouvrait
une épaisse couche de pâte molle complètement gorgée d’eau dans laquelle je m’enfonçais
jusqu’à mi-mollet.
C’était tellement pénible de «casser la croûte»
en marchant comme en raquette que j’ai failli renoncer après une vingtaine de
mètres…
Mais bon, tant qu’à être là…
J’ai bien fait de persister parce qu’une
bonne nouvelle m’attendait environ un kilomètre en forêt. Je suis alors arrivé
à une intersection où le sentier que je suivais rejoint le tracée de la Grande Boucle de Tremblant, un vaste projet visant à créer un sentier de randonnée
formant une boucle de 88 kilomètres à l’est du mont Tremblant.
À partir de là, le sentier est devenu plus
large et plus agréable à skier. La couche de neige molle était moins épaisse
parce que le sentier semblait avoir été bien tapé par un véhicule après la
tempête de la fin de semaine.
Résultat : j’ai pu me mettre à glisser
sur mes skis et j’ai parcouru le sentier jusqu’au point où il forme une boucle
avant de rebrousser chemin vers mon point de départ.
Pour une fois, j’étais content de revenir sur
mes pas ; la glisse était bien meilleure dans les sillons très nettes que
j’avais laissé derrière moi.
Ça m’a permis de faire deux ou trois
kilomètres de ski «normal» par une journée de conditions surréalistes.
Je peux donc faire une affirmation : le
parc de la fourche du Diable est un bon endroit pour faire du ski nordique
quand les conditions se compliquent puisqu’on y trouve un sentier large et ne
présentant aucune difficulté.
Bref, on ne parle pas d’un plan A. Mais comme
plan B, ça fait la job !
CLIQUEZ ICI pour voir le secteur sur Openskimap.
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Depuis que l'asphalte est neuve sur le ch. de la Boulé ouest , je fais tjrs ce cul de sac en revenant de vélo du Nordet l'été , mais jamais vu de stationnement à son extrémité ??
RépondreEffacerParfois faut pas se fier au prévision et recommandation de la ccn . 40 km hier 24 janvier sur du ''crusty''. Mais quand c'est doux , faut en profité!
Salut,
RépondreEffacerLe stationnement doit être nouveau parce que je ne le vois pas non plus sur la photo satellite de Google Map. Mais comme j'ai laissé mon auto dedans, je suis pas mal sûr qu'il existe! ;-)